2022 a été synonyme de retour des festivals musicaux en France, et c’est sur Garorock que nous avons jeté notre dévolu avec B. ! A la base, il était prévu depuis 2020 que j’aille au Hellfest, mais l’ayant déjà fait assez récemment j’ai finalement changé de plan puisque je n’avais qu’un billet. Alors, ça a donné quoi cette édition du Garo ?
Je n’étais pas retournée sur ce festival depuis des années, et clairement il a bien grossi depuis ! Ce qui nous a attirés ? Des grosses têtes d’affiche comme Green Day et The Hives bien entendu, mais aussi une prog’ bien electro qui change un peu.
Le premier jour, nous nous sommes installés sous la pluie, et qui dit pluie en festival, dit gadoue assurée sur le site ! On a donc “glissé” toute la journée/soirée pour assister aux concerts, heureusement qu’on avait prévu le coup. Tente au soleil dès le lendemain parce que peu d’arbres, même en arrivant le premier jour, mais bon, ce sont les risques. Propreté du camping et du site en général vraiment pas mal, rien à redire !
Gros point positif sur l’ambiance du camping ! Beaucoup de zones de chill, distribution de glaces gratuites, concerts sympas, toboggan aquatique, les meilleurs foodtruck, festivaliers bon délire, bonnes boissons et même de la bière sans alcool ! Parce que oui, c’était un festival enceinte me concernant ! 🙂
Un peu moins cool quand il s’agit d’entrer sur site : les files d’attente sont très, très longues, surtout en plein soleil pendant 40min pour faire une fouille qui a déjà eu lieu à l’entrée du camping… Mais passons. Avec le système de bracelets cashless, pas d’argent sur soi, tout se fait en dématérialisé, et c’est super pratique ! Enfin quand ça marche, petit flop au démarrage pour la moitié des festivaliers qui n’avaient pas anticipé le coup.
Mais venons-en à l’essentiel, les concerts.
Nous avions pris des pass 4 jours à 220€ chacun, et avons été accompagnés de copains tout au long du festoche. Idéal pour varier les concerts à voir en fonction des goûts de chacun. 3 scènes principales : 2 grosses, une plus petite davantage axée electro. Une quatrième proposait des dj set mais n’accueillait pas de concert live.
Jour 1 :
Les tops : Deluxe, -M-, Synapson. Energie, ambiance et gros kiff sur ces trois-là qui assurent !
Les flops : Je ne parlerai pas des groupes que je n’aime pas évidemment, donc j’y mettrai seulement Sean Paul. Gros soucis de sons ou tout simplement absence de basses ? C’était bien dommage, on n’est pas restés !
Jour 2 :
Les tops : Dropkick Murphys, Green Day, Odezenne, Vitalic. Programmation variée mi-rock mi-electro vraiment sympa avec ces quatre-là qui ont assuré comme des bêtes ! Quel plaisir de découvrir Green Day, groupe de notre adolescence, en live !
Les flops : Izïa, un peu mou derrière une apparence rock, on n’a pas accroché.
Jour 3 :
Les tops : Orelsan, Parcels, Mr Oizo, Thylacine. Orelsan pas fait en entier parce que déjà vu récemment, quel monde il y avait !
Les flops : Girl In Red, vu de loin mais c’était suffisant, ça n’a pas pris pour moi.
Jour 4 :
Les tops : Vladimir Cauchemar (mon coup de coeur découverte), The Hives, le kiff de les voir enfin en live !
Les flops : Lilly Wood & The Prick, grosse réputation mais je n’ai pas plus aimé que ça… Stromae également à cause de ses soucis techniques sera aussi dans mes flops, mais je n’ai assisté qu’au début du concert.
Concernant le site Garo en lui-même, une grande variété de foodtrucks étaient présents, ça c’était cool, mais difficile de manger pour moins de 12/14€, ce que j’ai trouvé un peu cher pour des frites et un burger. Tout n’était pas excellent non plus mais il y avait du très bon (burgers, pad thaï, mention ultime pour les tacos sur le camping et les rolls poulet cheddar avocat !).
La scène du Trec est pour moi beaucoup trop éloignée des autres, de même que l’espace foodtruck qui se retrouve tout au bout du site. Pas mal de bars partout et les wc sont accessibles facilement. Il manquait probablement des brumisateurs, des fontaines d’eau, des jets, des je ne sais quoi pour nous rafraîchir en journée (ahhh le Hellfest et son mur d’eau…). Attention le soir et la nuit, ça tombe sévère, mieux valait se couvrir !
Les jours passent, la fatigue physique arrive le deuxième jour (dos, crampes, courbatures) mais le corps s’habitue au jour 3 pour un regain de forme. En revanche, beaucoup, beaucoup de monde sur site, parfois du mal à commander à manger et à circuler… Est-ce l’effet retour de covid, ou le festival a-t’il dépassé ses quotas ?
Dans tous les cas l’ambiance était bonne, les festivaliers sympas, les vigiles cool et même si B. est rentré avec un joli covid (coucou les pogos), c’était un chouette séjour à seulement 1h de chez nous ! Dommage seulement que Garorock n’ai presque plus de rock que son nom, mais il en faut pour tous les goûts ! Et pour être honnête, faire un festival enceinte avec la fatigue et sans boire une petite lichette de “vraie” bière, ça a probablement changé la donne pour moi. J’en garderai donc un bon souvenir même si ce n’était pas ZE festival de ma vie.
Et vous, votre festival de l’été ?