
Le Mystère d’Edwin Drood est le dernier roman de Charles Dickens, mort en 1870 avant d’avoir pu l’achever. La narration est centrée sur la disparition inexpliquée du jeune Edwin Drood, en apparence comblé par son oncle John Jasper, maître de choeur à la cathédrale de Cloisterham, ainsi que par la perspective d’un mariage avec l’orpheline Rosa Bud.
Jasper mène tout d’abord l’enquête, mais suscite bien vite les soupçons du lecteur, car il mène une double vie, opiomane à ses heures et amoureux de Rosa. De surcroît, Jasper ignorait qu’Edwin et Rosa avaient rompu leurs fiançailles, la veille même de la disparition… Le texte de Dickens s’arrête avec l’apparition d’un détective prétendant s’appeler Datchery, dont la crinière blanche laisse à penser qu’il est, sous un déguisement, un personnage déjà connu du lecteur…
Depuis plus d’un siècle, lecteurs, écrivains et critiques tentent d’élucider l’énigme. Edwin Drood a-t-il simulé sa propre disparition ? S’il est mort, qui l’a tué ? Qui est Dick Datchery ? Qui Rosa choisira-t-elle d’épouser ? Une suite est publiée aux États-Unis dès 1871, une autre deux ans plus tard en Angleterre, écrite « par l’intermédiaire d’un médium ». Plusieurs fins ont été proposées, notamment par Chesterton, Jean-Pierre Ohl, Jean Ray ou Dan Simmons (Drood, Robert Laffont, 2011).
Charles Dickens… Là aussi un de mes auteurs préférés. Et il m’en reste du chemin à parcourir pour lire toutes ses œuvres…
Ce roman m’a fascinée parce qu’il consiste en lui-même en une enquête, il s’agit d’une disparation à élucider… La frustration ultime étant que l’auteur est décédé avant d’achever ce livre. Alors quid de son idée de dénouement initiale ? On ne saura pas… Le lecteur suit les pérégrinations de Jasper, oncle d’Edwin Drood, qui cherche à résoudre l’histoire, mais on est vite troublé par l’implication de ce dernier dans la disparation de son neveu.
C’est passionnant, et ça a été adapté aussi bien au cinéma qu’au petit écran !
Le vent souffla toute la nuit sans désemparer. Au petit matin, alors qu’il n’y avait pas encore assez de lumière à l’est pour éteindre les étoiles, il commença à faiblir.